Lui c'est Aimé, enfant abandonné dès la naissance. Aimé aime qui ce qui est chaud et ce qui fait du bien, comme I (la mauvaise), les cris, le pipi ou les larmes. Il n'aime pas les trous: trous noirs, trous de mémoires. Encore moins G (la plus mauvaise que la mauvaise). Dans l'univers aseptisé où Aimé grandit, I tente pourtant de communiquer avec lui et de trouver les bons parents. En vain, car Aimé n'est pas un enfant comme les autre. Autiste, sa différence fait peur. Jusqu'au jour où H (un professeur de médecine) se penche sur le cerveau d'Aimé et réalise qu'en fouillant bien profondément au-dedans, il peut y trouver le trésor qu'il cherchait depuis longtemps: le prix Nobel. En dépit de la dictature qu'imposent les barbes blanches, de la cupidité des voleurs d'enfance, de l'acharnement scientifique des chercheurs de trésor et enfin de la guerre, Aimé finira par combler tous les trous et hurlera sa liberté retrouvée : le dernier cri.
Création plurielle sur les thématiques de l’autisme et de la montée des intégrismes, Le dernier cri est une parabole contemporaine sur la liberté et propose une nouvelle écriture théâtrale 100% made in compagnie du semeur.