Par un jour de pluie torrentielle, un mystérieux parapluie sauve d'une mort certaine la jeune soeur du nouveau curé. A Glogova, petite ville de la Slovaquie du dix-neuvième siècle, on crie déjà au miracle. Ne serait-ce pas saint Pierre lui même qui serait descendu du ciel pour déposer son parapluie au dessus du berceau de l'enfant? Sans aucun doute, d'autant que de multiples témoins l'attestent. Et la légende du parapluie de dévaler les montagnes arides et de se colporter aussi vite que la rumeur, aux quatres vents.
En attendant, de l'autre côté du pays, le jeune György Wibra, avocat de son état, rêve à l'héritage que son père lui aurait légué à sa mort: une fortune colossale cachée quelque part. Mais où? Le vieux Pal Gregorics ne l'aurait-il pas planquée dans le manche du parapluie qu'il traînait partout avec lui?
Notre jeune héros décide de remonter le fil de l'histoire, de parcourir le pays à la recherche de son trésor mais c'est un tout autre trésor, encore plus précieux et auquel il ne s'attendait pas, qui croisera son chemin: l'amour.
Le parapluie est la première adaptation théâtrale jamais proposée du chef-d’oeuvre hongrois de Mikszath Kalman, « Le parapluie de Saint Pierre ».
Adaptation très libre (des personnages et des dialogues ont été créés de toute pièce, et toute liberté a été prise dans la narration), très proche de la dramaturgie Brechtienne, Le parapluie n'hésite pas à fustiger les travers de la société du 19e siècle, et par résonance de notre société contemporaine, avec un sens aigu de la satire.